LE Synopsis
Venise, cité des mystères, est le théâtre de la déchéance de Rodolphe Marchant. Alcoolique, malade, ruiné, il se sent pousser des ailes quand il rencontre l’envoûtante Dorothy White, ancienne danseuse, auprès de qui il se fait passer pour un richissime ténor, Rodolfo Marchanti.
Elle lui donne aussitôt la force de vaincre ses démons, de reprendre goût à la vie : ils se donnent sept jours pour s’aimer. Sept, comme le nombre de mois qu’il reste à vivre à Rodolfo. Sept, comme les temps d’une valse qui vacille. Sept, un chiffre qui semble porter chance à Rodolfo. Mais la valse des masques peut être cruelle. LA MUSIQUE DU ROMAN
Le Jeune Homme et la Mort, Ballet de Roland Petit (1946) Argument de Jean Cocteau Musique de Johann Sebastian Bach Passacaille & fugue en do mineur BWV 582 |
L'ATMOSPHère DU ROMAN
Venise (2017)
© Aurélien Villette |
LES CRITIQUES
"La passion de Rodolfo et Dorothy résistera-t-elle à un tel jeu de masques? Dans ce petit bijou de perfidie, Stéphane Héaume y répond de manière délicieusement inattendue." | L'Obs
"Fou d'opéra, styliste d'une grande sensibilité, Stéphane Héaume écrit comme on chante, comme on rêve. Un enchantement lyrique. Et Venise, l'ensorceleuse." | Le Journal du Dimanche - Version Femina "Dans cette Dernière valse à Venise, bref roman cruel et désenchanté, mais magique, de Stéphane Héaume, tel est pris qui croyait prendre et tombent les masques mais pas ceux du carnaval. [...] Venise que Stéphane Héaume, styliste confirmé et parfois aventureux, ne s'attarde pas à décrire. [...] On ne dira pas la fin. Comme pour un roman policier." | Sud Ouest "Excellent petit bouquin sur un alcoolo qui se fait passer pour un ténor afin de séduire la pétillante Dorothy. Sept jours seront-ils suffisants ? Rodolfo et l'ancienne danseuse de revue font le maximum. Scénario idéal pour un film." | Service Littéraire "Incroyable récit où tout devient signifiant, où le théâtre a plus de réalité que la vie. Un petit livre fascinant dont on n’a sans doute pas fini de démêler les allusions, mais qui nous emporte dans sa valse." | Jean-Claude Bologne "Un moment de pur régal." | Wukali "Stéphane Héaume, dont on avait aimé le puissant roman L’insolite évasion de Sebastian Wimer a la plume poétique et élégante : il décrit Venise à la perfection et son récit, court et prenant, fait irrésistiblement penser au Volpone de Zweig ou même à son Joueur d’échecs. Danse, beauté et Venise, la cité des mystères : une lecture au charme fou." | Onlalu "Stéphane Héaume signe un roman dense, rythmé par la musique des flots et de Giuseppe Verdi. En évitant soigneusement de verser dans le pathos, il offre un texte rempli de poésie, nourri d'espoir." | Bruxelles Culture |
"Deux solitudes s'unissent dans une improbable étreinte mentale autant que physique au terme de laquelle il faudra tenter, grâce à la force conférée par un élan passionnel inattendu, de devenir un homme, une femme, meilleurs et plus forts. Stéphane Héaume est un orfèvre, entre les mains duquel la pierre brute devient joyau. Une histoire simple, une écriture ciselée comme une musique de chambre, pour un roman court et inoubliable." | Point de Vue
"Amour, mystère, mensonge, illusion se mêlent sur fond d'opéra pour nous offrir cette Dernière valse.... Et c'est magnifique." | Micmag.Net "Avec Dernière valse à Venise, Stéphane Héaume fait entendre une confidence subtile et déchirante, celle du temps qui passe et qui ne laisse derrière lui que des cendres. Cette histoire est tellement belle et l'écriture est si miraculeusement liée aux derniers soupirs de la civilisation qu'elle pourrait fournir la matière d'un livret pour un émule de Richard Strauss ou d'un scénario pour un épigone de Max Ophuls. Ce court roman est suivi d'un épilogue digne du Werner Herzog de Fitzcarraldo." | Eléments "Stéphane Héaume signe un roman de toute beauté, qui respire l'Italie et laisse une place aux non-dits et à la lâcheté d'un homme qui sait le temps compté. Il cisèle cette histoire simple en la dotant d'une extrême sensibilité qui transparaît dans le choix des mots, dans l'emboîtement des phrases et dans la subtilité du vocabulaire utilisé. [...] Le récit envoûte et se lit d'une traite. On songe parfois à une partition de Vivaldi enjouée et triste à la fois. Une réédition attendue ! " | Bruxelles Culture |